Jacques Dutronc au Zénith de Dijon le 9 mars 2010
Le fauteuil de Jacques Dutronc
Le 9 mars 2010, direction Dijon pour aller voir Dutronc en concert. La dernière fois c’était sur sa dernière tournée et ça remonte donc à… 1993 à la Halle Tony Garnier à Lyon.
Pas une éternité mais presque !
Une fois les t-shirts et le programme acheté, direction la salle au tout début de la première partie. Déjà nous étions bien placé dans le parterre, mais assis, à gauche de la scène, mais dans le parterre central. Pratique pour aller faire pipi sans déranger les gens. Zappons la première partie qui bien que sympathique n’était pas trop notre tasse de thé.
Le groupe a ouvert les hostilités…
Et Dutronc est arrivé, tel Zorro !
Donc là, je m’insurge et comme je suis sur mon blog, je vais me laisser aller. Mais merde alors… Tain, tranquille a un concert et une vioque entreprend de me casser les couilles. Putain de putain. On l’entend sur la vidéo. Sans déconner. « Yzont dit qui fallait pas prendre de photos, yzont dit au début… » Et alors, je m’en bats les couilles, on me l’a pas dit à moi et je ne suis pas le seul avec un APN. Alors je feins d’avoir mal compris. « Pardon ? » « Faut pas faire de photos yzont dit » Et yzont pas dit de fermer ta gueule non ? Oh !
Plein de courtoisie je me fends d’un « Mais ce ne sont pas des photos ».
Ben oui, elle est conne, je fais une vidéo. Pensant le problème réglé je me concentre sur le concert. Mais la vieille est tel un pitbull qui tient un mollet bien dodu : « MAIS YZONT DIT PAS DE PHOTO !!! MARBLGRUMPH… » Finalement j’ai coupé court au débat. Abruptement. Je me suis penché délicatement vers elle : « Je m’en fous… »
Mais putain, 17 ans que Dutronc n’a pas fait de concert et une putain de vieille ne trouve rien d’autre que de me faire chier au lieu de profiter ! Pfiou, je vous jure. En plus j’apprendrais à la fin du concert que son mari daubait la viande avariée. J’avais le nez bouché alors j’y ai échappé.
Le billet du concert de Dutronc
Bref. Le concert est lancé, Dutronc alternera entre morceaux et plaisanterie devant des « fans » qui seront perdus en entendant « Sur une nappe de restaurant » ou « Mme l’existence ». On aura eu droit à tous les classiques, aux orchestrations modifiées. Il faut lui reconnaître ça au bougre, c’est que même par rapport à 1993, les morceaux sonnaient différemment. Énormément rock, limite Hard par moment. Et ça claquait.
C’était franchement un excellent moment. Mon seul regret restera l’absence de morceaux comme les métaphores, les métamorphoses, la leçon de gymnastique du Pr Dutronc, la publicité. Des choses moins convenues que les habituels standards.
Pour finir, un extrait de Gentleman cambrioleur.
