Dans un monde post-apocalyptique, l’Humanité a été décimée par les machines. Pour les affronter, seules restent 9 petites créatures, fragiles et sans défense. Numéro 9, le dernier-né de cette famille, détient en lui la clé de leur survie. Sa mission : convaincre ses camarades de quitter leur refuge pour s’aventurer au coeur du royaume des machines.
Alors tordons le cou, d’entrée de jeu, à la question fatidique : non ce n’est pas un film de Tim Burton. Au même titre que Les noces funèbres. Il suffit que Tim Burton s’approche d’un film pour qu’on lui en attribue la paternité. Tout comme Timur Bekmambetov (Night Watch, Day Watch entre autre). Ils n’ont fait que produire le film. Donc si ils le produisent, c’est qu’ils ont trouvé qu’il avait un potentiel, mais ça s’arrête là. Tout le mérite du film revient donc à Shane Acker, le papa de 9 et des copains.
Voilà.
Nous sommes donc embarqués dans une épopée où des poupées en toile de jute se ballade dans notre monde. Du moins les restes de notre monde. On comprend très vite qu’en fait on a enfin fini par se taper dessus. Enfin… presque…
On ne peut pas s’empêcher de faire le parallèle avec SacBoy de LittleBigPlanet dans le matériau de base des poupées. Sachant que lors de la sortie du court-métrage à l’origine du film, l’équipe de Media Molecule n’existait pas. D’ailleurs y a-t’il un hommage à StarGate avec les espèces d’araignées mécaniques qui ressemblent à s’y méprendre à des réplicateurs ?
En tout cas l’histoire débute relativement vite et c’est tant mieux. Je ne vous raconterais rien de plus pour garder le « secret » sur le contenu du film. Juste que l’histoire est bien ficelé mais que j’aurais aimé un peu plus d’approfondissement sur certains points, notamment le fonctionnement du « cerveau », personnage central de l’histoire après 9 et sa bande.
L’image est tout bonnement excellente. Le contraire aurait été malheureux, avec un film aussi récent. On passe un moment extrêmement agréable devant le film sans s’ennuyer.
Le son est du même tonneau, même si j’ai du couper mon caisson de basse pour éviter que le canapé ne se déplace dans la pièce.
Les bonus
A l’origine se trouve un court-métrage qu’on retrouve dans les bonus de l’édition BluRay. Et que je vous mets en vidéo ci-dessous. Pour ceux qui regarderons le film, on retrouve une grosse partie des scènes dans le film, ou dans le pire des cas, l’idée de base.
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