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dvdPlanète terreur

Planète terreur

Planète terreur

Dans une petite ville du Texas, un couple de médecins constate que leurs patients sont affectés par la gangrène et un regard vide et inquiétant… Si des millions d’individus sont contaminés, une poignée d’entre eux se battra jusqu’au bout…

Second film Grindhouse après le Death Proof de Tarentino, mais dans un genre différent. Il est classé sous « film d’épouvante ». Je m’insurge ! Pas d’épouvante dans le film, mais du gore. Du bon gros gore qui tâche. Et je n’ai qu’une chose à dire : Wahou !
Je n’avais pas autant jubilé devant un film comme ça depuis Braindead, le film du p’tit réalisateur là… barbu et fan des Hobbits… Ben voilà, vous voyez.
Ca canarde dans tous les sens, il y a de l’hémoglobine à foison sur le sol, les murs et les plafonds. Le film fourmille de bonnes idées, de gags à la Sam Raimi (le doc qui va se faire découper mais le fil de la scie est trop court). J’ai cru percevoir au moins 2 clins d’oeil directs et rapprochés : un à Scanners lorsque le neurochimiste se fait exploser la tête

Scanners : et bang !!!

Scanners : et bang !!!

Et un lorsque l’hélicoptère zigouille les zombies avec ses pales qui m’a fait fortement penser à Braindead et sa mythique scène de la tondeuse à gazon.
Le film regorge de scènes surréalistes dans le bon sens du terme : Rose McGowan et sa jambe mitraillette qui nous fait un rocket jump digne de Quake, Freddy Rodriguez sur la mini moto (mouhahaha !!), les voitures qui explosent sans aucune raison, bref que du bon !

Les dialogues ne sont pas en reste notamment avec cette double réplique qui m’a bien fait marrer lorsque le sheriff descend son gendre contaminé et lâche négligemment : « Je ne l’ai jamais trop senti ce fils de pute, il était aussi inutile qu’une bite de curé… » J’avoue que là j’ai éclaté de rire.
Le son est tout droit sorti des années 70/80, quasiment de chez Carpenter : la basse ronronnante et répétitive agrémentée de petites touches de clavier Bontempi. Tout bonnement excellent !
L’image n’est pas en reste pour peu qu’on accepte le concept de « vieillissement » imposé par Robert Rodriguez : zébrures, changements de couleurs, fil sur la pelloche, tout est là pour faire croire que le film à 30 ans.

Bref, si vous aimez le gore et l’humour lourdingue, les incohérences de scénario et les films d’horreur : c’est pour vous !

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