YouTube Google Code Twitter

musiqueThe Temperance Movement, acquisitions en vrac

The Temperance Movement

The Temperance Movement

Ben oui, quand même, j’en avais parlé puis plus rien !
En fait je n’ai toujours pas reçu le CD et le LP, un postier indélicat l’ayant visiblement trouvé à son goût. Heureusement la boutique en ligne en avait gardé 2-3 exemplaires en cas de vol. Du coup je me suis vengé en commandant les LP bleu, transparent, normal ainsi que la cassette audio. J’ai également mis la main sur la version iTunes de l’album avec deux morceaux bonus, enfin un, étant donné que Mother’s Eye est sur les LP et avec le téléchargement fourni via une carte. En chinant chez Amazon, j’ai commandé le EP Live in Session et le « bonus » d’Amazon, à savoir une version démo de Chinese Lanterns. Na.
Et tant qu’à faire, le CD Promo de Midnight Black a rejoint la collection. La boucle est bouclée.

Du coup un petit tour d’horizon du CD. Je passe sur les morceaux déjà présents dans l’EP Pride.
Commençons par Midnight Black, un morceau au crédit du seul Phil Campbell. C’est Rock, voir Hard Rock au départ. La sauce est envoyé basiquement mais le morceau fait mouche. Ça riffe sévère et Phil se démène comme un beau diable, « I’ve been dying », comme il le dit si bien.
La pression retombe ensuite avec le superbe morceau Chinese Lanterns, dans une version électrique différente de ce qu’on peut entendre en concert ou même de l’aperçu sur Live in Session. Un morceau country dans le genre, avec une superbe utilisation des chœurs, qui fait toute la force du groupe à ce moment là. Une version intéressante même si j’ai tendance à préférer la version entièrement acoustique, plus dépouillée mais superbe.
Puis direction Know for Sure et les voisins qui râlent parce qu’on tape du pied sans réellement faire exprès, quoique… La guitare est sautillante, bluesy et me faisant penser à Clapton sur Mean Old Frisco Blues. Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas… Le refrain est énorme dans le genre avec un groove particulièrement bien senti.
Morning Riders débute sur un rythme plus simple tout droit sorti des années 60-70, tel que Free aurait pu nous pondre. Le refrain est touffu et bien tourné, de la slide au milieu, la basse sautille, un des deux guitariste envoie des riffs funky. Un bonheur !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Passons à Take It Back et son intro chantée, qui devrait cartonner en concert. Encore une fois on part sur une ambiance à la Free avec le duo basse/batterie qui nous envoie tout droit dans la pile du pont précédant le refrain. Damon martèle ses fûts avec un groove qui booste la chanson. Encore un morceau à secouer la tête involontairement.
Un peu de repos avec Smouldering, superbe chanson au tempo ralenti. Le groupe prend le temps de poser une ambiance, à coup de fill de guitare, de petits riffs. Phil peut alors poser sa voix par dessus pour un résultat qui est un vrai moment de détente. Si vous êtes énervés, voilà le morceau idéal pour relâcher la pression. Des solos qu’on croirait tout droit sorti d’un Keith Richards des grandes années, la cigarette coincée dans les mécaniques de sa Telecaster… Superbe. On dirait même que Led Zep débarque vers la 4ème minute.

Serenity continue dans l’esprit de Smouldering, à nouveau mid tempo, tout se pose gentiment, comme un Légo. Phil pousse sa voix un peu plus haut qu’auparavant pour un résultat bluffant. Un morceau rouleau compresseur qui accélère tout doucement pour un final échevelé digne de la flamboyance du Rock de la grande époque.
Place aux morceaux bonus présents sur les différents formats. Tout d’abord Mother’s Eye… Bon, heureusement qu’il est disponible sur LP et en téléchargement avec la carte gracieusement founie par Earache. Parce que c’est un superbe morceau (combien de fois j’ai mis superbe dans ce billet…) qui aurait mérité de finir sur le CD. Genre ballade nostalgique imparable. Encore une grosse performance du groupe. Vient Already Know, exclusif à iTunes. Et là c’est vraiment dommage. Quel morceau ! La basse groove à fond, les guitares apportent de petites touches, Phil nous sort une ligne vocale parfaite, qui me rappelle une autre chanson, de loin, mais impossible de remettre la main sur le titre. Finissons avec Turn. Disponible sur le LP (et en digital), encore un morceau fleurant bon les années 60-70. Un refrain à plusieurs fois porté par une guitare aérienne qui n’en fait pas des masses. Le groupe ayant compris que parfois, moins on en fait, meilleur c’est.

Bref, merci messieurs pour ce superbe album qui tourne depuis maintenant quasiment un mois partout où je passe. La dernière fois c’était en 2012 avec la sortie de Generation Freakshow de Feeder. Damon jouait de la batterie dans le clip de Borders. La boucle est bouclée.

Répondre