La nuit nous appartient
La nuit nous appartient
New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d’une boite de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l’explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit.
Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph, et son père, Burt, sont des membres éminents de la police new-yorkaise…
Chaque jour, l’affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille Bobby va devoir choisir son camp…
Après MR 73, un autre polar !
Cette fois ci on quitte la France pour les USA et une guerre chaude entre Russes et Américains. Le film est vraiment excellent. L’intrigue est connue depuis le départ, donc tout est posé. Mais comment Bobby va-t-il s’en sortir ? Pour un peu on se croirait dans Dallas. Le film offre son lot de rebondissements plus ou moins convenus après coup (le super pote balance sans faire exprès, le micro découvert, le méchant qui se fait la malle…). Mais bon, c’est un peu ce qu’on attendait. L’ensemble se tient bien et se regarde sans s’être ennuyé une seule seconde. Donc du coup pas grand chose à dire si ce n’est : regardez le !
Robert Duvall, Mark Wahlberg et Joaquin Phoenix sont impériaux et on prend plaisir à passer 1h57 en leur compagnie.
L’image est excellente, mêmes les actions dans la pénombre sont bonnes et heureusement, parce que qui dit boîte de nuit dit nuit. La piste sonore est excellente, notamment dans les scènes de pluie où on est littéralement enveloppé.
Du tout bon si bien techniquement qu’au niveau du scénario.
