21ème siècle en Europe. Un groupe de soldats cherche à capturer un scientifique fanatique. Ce dernier s’est réfugié dans un labyrinthe peuplé de chauves-souris ayant subi des bouleversements génétiques. Devenues ultra agressives envers les hommes, rien ne semble pouvoir mettre fin à leur domination. Un nouveau règne va commencer.

Après Bats, voilà Bats 2. Pourtant la fin du premier ne laissait aucun doute : c’était fini.
Et bien non ! En pleine grève des scénaristes… Bon, j’allais mettre une ânerie pour expliquer faussement le scénario catastrophe, mais en fait c’est vrai… Le film est sorti pendant la grève des scénaristes. Ben tout s’explique !!!
Nos chauves souris ont fait l’inverse des flux migratoires humains, à l’époque ou le tchétchène a plutôt tendance à venir chez nous, elles vont en Europe de l’Est. Elles suivent un savant fou (encore un !!!) qui les dresse à tuer et les contrôle par télépathie. Tout comme le premier quoi…
Sauf que là c’est un film catastrophe. Pas le genre. Mais une vraie catastrophe. Scénario indigent, effets spéciaux… Heu… Bon, ben Greg Nicotero n’est plus là, alors on a droit à des CGI. Brrrrrrrrrrrrrrr. C’est peut être ça qui fait le plus peur en fait. On dirait des bouts de cinématique d’un Call of duty : modern warfare. Tout est en carton : les hélicos (en inserts SVP), les bases US et russes et mêmes les chauves souris !! Ca fait plus que piquer les yeux, ça vous tire une larme.

Du début de toute façon la couleur est annoncée : Irak, camp d’Al Qaïda. Les Delta Force attaquent. Visiblement le rebelle irakien est aveugle, lent et sourd. Ils se font tous dessouder à la queue leu leu sans que personne ne s’inquiète d’avoir entendu un coup de feu. Ca devait encore être Amar qui nettoyait son fusil, quel maladroit. Nos braves Delta trouvent la cache des fourbes. Un bunker ultra récent bien caché, puisqu’on y accède par une échelle cachée dans le coffre d’une coccinelle… ouai, non mais quand même.
Nos braves Delta finissent donc en Tchétchénie pour ramener le savant fou et bien évidemment, ils vont mieux faire que les russes. Le film décolle réellement à ce moment là. Les bois sont équipés de caméras fixes sur les arbres, pour surveiller les alentours. Mais pour qu’on puisse suivre le film, les caméras deviennent mobiles une fois dans les locaux du savant fou. C’est quand même énorme. Et en plus la couleur de l’image est bleue… Pourquoi bleue ? Je sais pas, un excédent de budget probablement. On croisera donc des tchétchènes équipés de cagoules façon braqueur de banque. Pour les reconnaître. Ils ont du faire la fortune du fabriquant du coin. Le tchétchène non combattant est quand à lui équipé d’une casquette polaire. Chacun son aspect visuel pour ne pas perdre le spectateur. On ne sait jamais.

Et puis de toute façon le savant fou finira par être capturé, ses gardes n’étant pas très futes futes… Il ne se privera pas d’ailleurs d’en railler un, on ne sait pas pourquoi, sur le fait qu’il n’ait pas vu les USA. Peut être parce qu’il est fou. Tout comme ses gardes. Ce qui expliquera que les gars aient caché une caisse de C4 sous leurs pieds dans la pièce attenant au labo. Je vous rassure, elle sera utile pour la fin. Heureusement que dans la bagarre, où notre héros arrose généreusement la pièce, une balle ne se soit pas logée dedans. Ca aurait pu casser le détonateur.
Mais la tension est tout de même présente dans ce film. A deux moments clés.
Le savant fou et nos amis sont en camion. Ca commence comme une blague. Mon dieu une barrière. « Mr le Savant Fou ! Qu’est-ce qu’on fait ? » « Continuez ! » dit-il. Et depuis quand on demande à un savant fou ce qu’on fait ? Oh, réveille !!!!! « Bien, accrochez vous !Nous allons enfoncer la barrière. »

Deux mètres plus loin le camion stoppe : Damned ! Nos héros sont bloqués par des carcasses de mouton. Qu’il mettront un moment pour identifier à force de froncements de sourcils.

Comme si le camion ne pouvait pas rouler dessus. Remarquez c’est peut être la peau de banane tchétchène…

On finira en apothéose avec l’explosion quasi finale. Je vous mets la vidéo tellement j’ai trouvé ça énorme.

Bref, un bon film de merde, avec des SFX de merde, un scénario de merde. Et des acteurs…
Passez votre chemin, on a perdu 1h30 dessus ! Oui, on est des jusqu’au boutistes.

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Cette entrée a été soumise le samedi 20 février 2010 à 9h30min et est classée sous Critique, DVD. Catégories : Critique et DVD. Étiquettes : 3333297902458. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée avec le flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse, ou faire rétrolien depuis votre site.