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blurayBuried

Ça va couper, je suis dans un cercueil...

Ouvrez les yeux. Vous êtes dans un espace clos, sous 1 tonne de terre irakienne avec 90 minutes d’oxygène et pour seule connexion vers l’extérieur un téléphone portable à moitié rechargé. Tel est le destin de Paul, entrepreneur Américain pris en otage et enfermé dans une boîte. Le temps file et chaque seconde qui passe le rapproche d’une morte certaine…

Le come-back du retour de l’avis sur un film !
Aaaaahhhh ! Ou pas.
Buried ou le film qui se passe intégralement dans un cercueil, sans flashback ni quoi que ce soit qui nous sorte de la boîte.
Alors déjà le résumé ment : le Paul, il est pas entrepreneur, il est routier. Ensuite le téléphone a 75% de batterie et pas 50%. Et en plus il a plus de 90 minutes d’oxygène.
Du départ on nous ment, on nous spolie. Donc en résumé, Paul, routier de son état, est enterré vivant en Irak avec un super smartphone Blackberry.
Et déjà il a une méga moule le Paulo ! Alors qu’il ne le sait pas. Mais il n’a pas été enlevé pendant le blackout de RIM. Alors au lieu de se plaindre, il devrait s’estimer heureux.
Disons le tout de suite, par moment ce n’est pas très réaliste. Mais le réalisateur, ou le scénariste, l’avait dit dans Mad Movies. Bah oui, un smartphone qui capte dans le désert Irakien et qui plus est avec un forfait data + international. Quand même…
Ensuite l’intrusion d’un serpent dans le cercueil… Enfin c’est surtout le fait que le serpent se sauve comme il est venu par un trou dans le cercueil. Et tout ça sans pelle ni pioche. A croire qu’il a bouffé le sable directement. Et puis notre Paulo se retourne dans tous les sens dans le cercueil et ne se rend pas compte qu’il y a un sac bourré d’objets, avant qu’on ne lui dise… Nan mais oh ! Stop !

Oui, stop justement. Parce qu’en fait, le flim, il est ‘achement bien. On pourrait croire qu’avec son pitch minimaliste on allait s’ennuyer ferme. Et ben non !
On est dans le cercueil avec le Paulo tout le long du flim. Oui, c’était un deux places ou modèle communément appelé « gros mangeur ».
Mention spéciale à l’éclairage. Il a peu de choses pour s’éclairer et c’est hyper crédible. On est loin de 2 gonzesses s’éclairant dans une grotte alors qu’on y voit comme en plein jour. Tout est bien amené et on voit notre Paulo passer par tous les états.
On suit l’histoire en attendant le dénouement avec au moins autant d’anxiété que lui. Et surtout, important : on ne voit pas le temps passer. Et ça, c’est souvent signe d’un bon film !

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