Dark Floors
Dark Floors
Inquiet pour la santé de sa fille autiste, un père décide de la retirer de l’hôpital où elle est suivie. Mais au moment de l’évasion une panne d’ascenseur les empêchent de partir. Quand les portes s’ouvrent de nouveau, l’hôpital semble désert, mais des corps mutilés sont rapidement trouvés et des créatures d’un autre monde font leur apparition. La fillette semble être le seul moyen de survie du groupe.
Le film du mois dans Mad Movies. A l’affiche : le groupe Lordi, groupe ayant fait « sensation » à l’Eurovision 2006 ou Michel Drucker nous appris que le groupe faisait peur à sa chienne. Sacré Michel, si tu nous regardes…
Au programme, un film fantastique sympathique. Je ne le classe pas dans l’horreur, il n’y a pas trop de sang et le tout est assez soft. Le scénario est assez intéressant par certains aspects et fait un peu penser aux Langoliers de Stephen King. Mais je ne peux pas trop vous en dire sous peine de révéler une grosse partie de la trame 🙂
Les personnages sont assez convenus, comme dit dans Mad Movies puisqu’on a un exemplaire de chaque : la fillette, le père, l’infirmière blonde, le vigile noir, le blanc bec insipide et couard et un clochard. Avec tout ça, la messe est dite ! Le groupe Lordi étant bien sûr présent sous les traits de… heu… ben en costume de scène quoi. Et en plus sans dialogues, comme ça ils évitent de dire des âneries.
Au niveau de l’esthétique, j’ai trouvé la patte assez proche de Silent Hill : même couleur terne, des murs rouillés et crados, une grisaille ambiante…
La piste sonore est rudement bien ficelée avec les surrounds bien utilisées et un caisson de basses ronronnant. Pas de hard rock au passage, uniquement un score « symphonique » mais qui s’intègre bien au reste.
En conclusion : un bon petit film techniquement bien fichu et qui fera passer un bon moment pendant 1h16. Juste le temps pour qu’on ne s’ennuie pas et que l’histoire se finisse.
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