Plouf, plouf, ça sera toi...

Jenny est maîtresse d’école. Son petit ami et elle quittent Londres pour passer un week-end romantique au bord d’un lac.
La tranquillité du lieu est perturbée par une bande d’adolescents bruyants et agressifs qui s’installent avec leur Rottweiler juste à côté d’eux.
A bout de nerfs, ces derniers leur demandent de baisser le son de leur radio. Grosse erreur !

Et hop, encore un film de visionné.
Bon, côté technique c’est propre, nickel, rien à dire. Côté « artistique » par contre. Je ne sais pas comment le qualifié. C’est un film qui m’a énervé. Peut-être parce qu’il nous sert les poncifs du genre : la nana qui se révèle être une survivante et qui va au-delà d’elle, le gars qui est en fait un concentré de testostérone impulsif comme pas deux, une bande de gosses méchants mais pas tous…
A chaque action qui se passe on se dit « Mais non, mais ne fait pas ça ! ». Il n’y a même pas l’argument du fantastique parce que c’est très terre à terre. Déjà du départ, le lieu est fermé au public. Mais M.Gros-Beauf n’en a cure.
Ensuite il veut jouer au cowboy façon « Mais si personne ne dit rien, c’est l’anarchie ! » (Réplique tirée du film).
Bref, les clichés s’accumulent et finissent par nous laisser deviner ce qui va se passer.
Attention, je vais spoiler !
Rien que la fin…
On se doute que le gars dans la voiture connaît les gosses. Ensuite quand elle se sauve et qu’il y a l’accident, on se doute que la maison est celle des parents du méchant Brett. Bref, tout se devine avant que ça ne se produise.
Et puis honnêtement, le coup de l’institutrice qui trucide un gosse et qui fond en larme… A quand un boucher en pleurs devant un lapin qu’il a écrasé ??
Fin du spoil !

Alors il reste quoi ? En premier lieu Kelly REILLY. La vache ! Sacrée nénette !
Et sinon ? Heu…
Un aimable divertissement qui donne encore plus envie d’élever strictement ses enfants et de les envoyer dans une école militaire pour éviter toute dérive.
Et qui nous apprend que oui, le portable pour les enfants, c’est mal ! Ça les incite à filmer leurs forfaits, justement.

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Cette entrée a été soumise le dimanche 29 janvier 2012 à 18h10min et est classée sous Blu-Ray, Critique. Catégories : Blu-Ray et Critique. Étiquettes : 3388330034962. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée avec le flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse, ou faire rétrolien depuis votre site.