Automne 91, Gloucester. La saison de pêche a été décevante et les finances de l’Andrea Gail s’en ressentent. Le bateau va donc quitter une nouvelle fois le port de Gloucester pour s’aventurer dans des zones à haut risque. Billy Tyne, capitaine de l’Andrea Gail, décide alors de tenter sa chance dans la zone du cap Flemish. Il ne se doute pas qu’une terrible tempête, Forcer 12, se prépare sur l’Atlantique nord…
Au revoir et adieu, jolie fille madrilène
Au revoir et adieu, jolie fille d’Espagne
J’ai reçu l’ordre de repartir à Boston
Et jamais plus je ne reviendrai en Espagne.
Heuuuuuu… non ce n’est pas le bon film. Celui qui trouve d’où vient cette citation sans utiliser un moteur de recherche gagnera ma considération distinguée.
Après la déception « Le dernier gang », rassurante dans la limite où c’était le dernier, voici venir en pleine tempête en BluRay. Issu de la collection Blu Line de Warner qui vise à sortir les titres marins de la firme (nan je déconne) à un prix bas, voyons voir si nous avons à faire à du poisson pané ECO+ de chez Leclerc ou bien du Captain Igloo.
Dans le rôle du Captain Igloo, Georges Clooney, nettement moins stylé puisqu’équipé d’une casquette John Deere ou d’un bonnet même pas rouge, pour ne pas payer de droit à la Fondation Cousteau. Nos braves marins se retrouvent pris dans une méga tempête, d’où le titre du film, qui n’a rien à voir avec « Tempête de boulettes géantes ». Autant dire que ça va secouer sec. Et effectivement, ça déferle velu sur la mer. Passées les 30 premières minutes utilisées à poser les personnages, on attaque le vif du sujet : la pêche de l’Espadon.
L’Espadon : animal taciturne qui passe son temps à mentir, ce qui explique son long nez. Autrement appelé Cyrano de Bergerac des mers. Son cousin éloigné, beaucoup plus jovial, se trouve surtout sur les plages, je veux parler de l’Espadrille.
Donc nos marins se retrouvent coincés dans la tempête parfaite (The perfect storm en VO) et du coup ben voilà. Ils font sacrément moins les malins.
Les effets spéciaux sont à la hauteur du film, on en prend plein les yeux tout le long du métrage et plein les oreilles avec une piste Dolby que j’ai trouvé extrêmement bien équilibrée, donc sans déséquilibre sonore perturbant entre la tempête et les dialogues. La qualité d’image est vraiment excellente y compris dans les scènes dans la tempêtes alors qu’il y a pas mal de vagues assez détaillées. On peut voir le grain de peau des acteurs, c’est franchement bon.
En résumé, c’est plus du Captain Igloo de luxe que de l’ECO+. 2 heures 10 agréables qu’on ne voit pas passer.
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Putain, t’as quand même un don pour les critiques de film ! 😀
La cousine joyeuse de l’espadon, alors là, ptdr !