Jusqu’en enfer
Jusqu'en enfer
Christine Brown est employée de banque, spécialisée dans les crédits immobiliers. Elle aimerait bien obtenir une promotion, mais, pour cela, Mr Jacks, son patron, lui demande de faire moins de sentiments. Lorsque Madame Ganush, une vieille dame, sollicite un prêt pour couvrir les échéances de sa maison, Christine voudrait bien lui donner un coup de pouce qui lui éviterait d’être expulsée, mais, pour impressionner son patron, elle décide de refuser. Ce qu’elle ignore, c’est que la vieille femme a le pouvoir d’invoquer les démons et qu’elle va se venger au-delà de tout…
Sam Raimi est de retour aux affaires. Du moins dans le genre de ses débuts : le ciné horrifique. Un excellent film qui montre que quelque part quand le carriérisme prime sur l’humanisme, ça fini en ésotérisme.
L’idée de départ est sympa et on aborde rarement la malédiction gitane alors que c’est un terreau fertile et propice aux films d’horreur. Ici une jeune et charmante demoiselle qui n’hésite pas (enfin si, mais pas longtemps) à mettre une vieille dame à la porte de chez elle. Mais bon, en même temps la mamie manque de classe et lui pique sa coupelle de bonbons tout en en graillant quelques uns non sans avoir poser son double dentier sur la table. Classe, la vioque.
De grands moments raimiesques, quand l’horreur et l’humour se rencontrent lors de gags horrifiques bien sentis et franchement rejouissants, pour ne pas dire jouissifs. Carrément.
L’image est excellente pour apprécier ce spectacle dans les meilleures conditions qui soient. La piste sonore étant en DTS, il m’aura à nouveau fallu jongler entre 15 et 25 pour entendre les dialogues et préserver mes bonnes relations de voisinage. Ceci étant dit, la piste est excellente avec un appel aux surrounds quand il le faut.
Le seul bémol que je verrais étant la non apparition de Bruce Campbell et de Ted Raimi. Mais bon, une prochaine fois peut être !
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