Quelque part en Irlande… Une femme hurle de douleur. Ce n’est pas à cause de l’accouchement. Elle a tout simplement peur du bébé qu’elle est en train de mettre au monde. On dit parfois que tous les enfants sont des créatures de Dieu. Pas dans ce village. Une famille américaine en voyage dans la région va découvrir la vérité sur cet endroit coupé du monde. Mais les habitants sont décidés à tuer pour préserver leur secret…
Et un nouveau flim de la sélection Mad Movies. Reçu depuis un bon mois mais j’ai du retard !
Une histoire de dégénérescence inexpliquée et nous voilà en compagnie de 4 américains, une famille recomposée, qui sera bientôt décomposée de toute façon, et d’un boyfriend anglais que la plus vieille des filles connaît depuis 3 jours, mais qui voyage avec la famille. Nos 5 loustics se promènent dans la campagne irlandaise puisque le papa, en pleine crise de la quarantaine, veut faire un retour à ses racines. Notamment celles des pissenlits. Ils vont donc tomber sur une bande de gentils bambins qui vont leur faire comprendre que l’Irlandais est accueillante.
Bref, un peu dur d’accrocher au début d’autant plus que c’est réellement cliché. Du genre Pôpa (on va l’appeler comme ça) qui rentre dans une maisonnette et au bout de 30 secondes se retrouve avec un bout de verre planté dans le dos. Que fait-il ?
- Il part en courant
- Il part en marchant
- Il reste dans la maison, parce que bon, il n’a pas eu le temps de dire bonjour
- la réponse 4
Ben voilà quoi… Comme dans tous les films d’horreur, les protagonistes ont tellement peur, et ils le disent, qu’ils font toujours le mauvais choix. Enfin pour eux. Parce que pour nous ça amènerait le générique de fin.
Le film décolle à la moitié du film en nous offrant une plongée dans cette communauté. La figure de la jeune fille qui semble être la plus âgée m’a méchamment fait penser à Silent Hill. D’ailleurs la photographie est assez proche du film de Christophe Gans. Mais en moins bon. A partir de ce moment, on verse un peu plus dans le gore graphique : énucléation, couteau qui coupe, serpe qui coupe, hachoir qui hache, noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir…
Au final on en sort en étant content que ça soit fini, parce qu’en soi le film n’est pas extraordinaire. Il reste quand même un parfum de bizarrerie flottant dans l’air comme si le film aurait pu être infiniment meilleur si le début avait été à la hauteur de la fin.