La femme évoquée par le titre est la dernière survivante d’un clan qui a erré sur la côte nord-est des États-Unis depui des décennies. Elle demeure seule, gravement blessée et vulnérable.
Christopher Cleek, avocat brillant et père de famille sérieusement perturbé s’embarque, poussé par ses idéaux tordus dans un projet détraqué : celui de capturer et « civiliser » cette femme. Une décision qui mettra bientôt en danger les vies de tous les membres de sa famille.
Et hop encore un film Mad ! Pendant un moment j’ai confondu le film avec The Woman in Black, dans lequel joue Daniel « Harry Potter » Radcliff. Du coup, un peu déçu.
Mais que cela ne tienne, ça n’allait pas gâcher mon après-midi. Donc une fois la galette enfournée, le premier truc qui saute aux yeux et aux oreilles, une fois les 30 génériques Emilya passés, car oui, c’est un film Emilya, même si ce n’est pas écrit sur la jaquette (ouf !), c’est tout simplement la bande son.
On oscille entre le punk et le bruit. Oui, du bruit. Il y a eu un énorme boulot sur l’aspect sonore et ça se ressent, le film étant superbement emballé de ce côté là. On a droit à des passages sans musique, juste les bruits ambiants, et ça, ça fait du bien. Donc mention très bien de ce côté là !
Mais revenons sur le film qui met donc face à face une sauvageonne, qui ne ressemble pas du tout à Zora la rousse, et un avocat un peu perdu dans sa tête. Et pas que lui. On cerne vite que tout le monde a un sérieux souci dans cette famille. Et la Femme aussi, voir avoir un sérieux souci.
Le film porte la marque Jack Ketchum, avec tout ce que ça implique, et arrive à être aussi bon que son The Lost. En même temps, le réalisateur Lucky McKee a aussi co-écrit le film et produisait The Lost (sur lequel j’étais persuadé avoir fait un quelque chose, mais non). Donc voilà.
Par contre je ne vois pas ce qui a pu soulever la controverse, comme indiqué sur la jaquette. Ni le côté amoral. Mais je confirme le choc graphique, y a du sang numérique.
Au final, le film permet de se poser la question de la civilisation puisqu’on fini par se demander qui de la femme ou de la famille est réellement « civilisé ».
Et pour terminer, la bande annonce !