Meurtrier psychopathe, Michael Myers croupit dans un asile psychiatrique depuis ses 10 ans. Devenu adulte, il n’a qu’une obsession : retrouver sa sœur Laurie. Echappé de l’asile, plus sauvage et terrifiant que jamais, Michael entame une traque jalonnée de cadavres…
Le problème du résumé c’est qu’on dirait la fin du premier… Au début de ce deuxième volet, on retrouve Myers à la fin du premier volet quand il file vers la morgue dans l’ambulance. Rob Zombie est donc de retour aux manettes de cette suite. Et ça va charcler. Velu. Myers n’est pas content du tout et va faire la peau à pas mal de monde. Et pas qu’au couteau. Un Michael Myers qui retrouve de la voix, puisqu’on l’entendra à plusieurs reprise ahaner pendant qu’il termine ses victimes. Mais un Michael toujours autant machine, jamais pressé parce qu’il sait que le temps joue pour lui. Un des meilleurs boogeymen, tout simplement !
Alors oui, on verra un peu le visage de Myers. Et alors ? On ne le voit pas en entier, toujours dans la pénombre. Qui doutait qu’il y eu bien un visage derrière le masque ? Au contraire cela le rend plus menaçant. Et montre que la folie l’habite en toute circonstance et pas uniquement quand il a son masque. Mais sans couteau, celui-ci étant un accessoire indissociable du masque.
Zombie nous montre la perception du monde selon Myers, chose qui manquait dans l’oeuvre original où on ne s’attardait que sur les pauvres victimes. On passe de l’autre côté du miroir. On pénètre l’esprit du tueur avec ces scènes montrant sa mère.
Le film est dans la droite ligne du premier où on aborde la mythologie sous un angle inédit qui consiste à « humaniser » Michael Myers. Et je dirais donc : Merci Mr Zombie pour cette relecture qui fait plus que nous mettre un remake sur l’écran.
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