YouTube Google Code Twitter

Le lac des morts vivants

Touché coulé.

Une jeune femme disparaît alors qu’elle se baigne au bord d’un lac, dans lequel, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, des soldats nazis furent tués et jetés à l’eau par des partisans. Quelques temps plus tard, ce sont de jeunes basketteuses qui périssent dans d’atroces conditions. Le lac est hanté par les nazis revenus d’entre les morts pour se venger de leur sort…

Un DVD paru dans la série Mad Movies Culte. Mais qu’il aurait mieux fallu renommer Cuculte. Parce que là, quand même.
Le résumé à l’air sympa et la jaquette aussi. J’aurais dû me méfier. Mais non. Noz aidant, pour 1.95€ je pensais avoir fait l’acquisition d’un chef d’œuvre.
Ben en fait non.
Que dire… Un film produit par deux frères dont le nom de famille est Lesoeur ne pouvait décemment pas déboucher sur une erreur. Parce que c’est bien connu, pas d’erreur, c’est Lesoeur.
Bref.
Que dire sur ce flim. Ben qu’on s’ennuie, déjà. Des acteurs affligeants, évidemment sous acide et sous pseudo (Howard VERNON, Burt ALTMAN, J-A LAZER) mais on comprend pourquoi. Ils affichent tous une conviction à déclamer leur texte qui fait peur. Et surtout des dialogues ciselés : la journaliste se lève « Je vais prendre mon matériel. » Le dit matériel étant au pied de sa chaise. Elle se baisse et ajoute fièrement « C’est bon je l’ai ! ». De l’audio-description avant l’heure en somme.
En parlant de dialogues, il semble y avoir eu de la post synchronisation qui fait ressembler les acteurs à des poissons agonisant au bord de l’eau, certains bouts de phrases ayant été oubliés.
Parmi les phrases chocs, je retiens tout particulièrement le fameux « Lac des maudits maudit ». Ben dis donc, dis donc.
Le jeu d’acteur est aussi exceptionnel, ci dessous deux exemples majestueux.

La détresse ou chagrin

La peur... ou pas.

Le film ne s’encombre donc pas de menus détails. Et puisqu’on y est, abordons les effets spéciaux.
Alors je passe sur l’effet spécial de l’armée allemande qui circule, qui ne sont que des images d’archives repompées laissant penser que le film avait plus que de quoi payer 7 soldats nazis et 1 van.
Non. Y a du lourd. Du filoguidé même.

Merde, le tuyau est percé...

Même la mare est fausse…

Plic, ploc... Plic, ploc... Plic, ploc...

Oui, c’est une piscine et le fil noir c’est en fait un pied de nénuphar. Si si. Et je n’ai pas choisi le meilleur plan, celui où on voit carrément des bouches d’arrivée d’eau dans le mur. Non, ça aurait été trop mesquin.
Au lieu de ça, je préfère la vue sur la pièce dans la maison de 1950. Car nous sommes en 1950.

Ils sont à bloc.

En bas à gauche, vers la table. Maintenant tout le monde est au courant… C’est malin.
La narration s’égare relativement dans des tours et détours : une scène pseudo érotique à peine digne du film carré rose de M6 qui dure, mais qui dure… Et qui n’apporte rien à l’histoire. A la moitié du film j’ai carrément décrocher voyant que le tout n’avait ni queue ni tête.
Voilà, voilà… Rien à sauver dedans. Si peut être à regarder avec des potes pour faire les dialogues en coupant le son, ça pourrait avoir son charme. Ou pas.

Tags:

Répondre