Eté 1974. Quatre amis partent pour un week-end de détente dans les bois. En chemin, ils sont attaqués par des hommes armés qui les assomment un par un. Ils se réveillent esseulés en plein cœur de la forêt et entendent le son d’un cor de chasse…
Et un bon petit survival des familles avec un pitch hyper original from Norway. Déjà ce qui marque c’est que le film est rapide : 1h15 à l’horloge. Qui dit horreur dit boucherie et comme disait le commis boucher : « Emballé, c’est pesé ! ».
En même temps le réalisateur s’est rendu compte qu’avec un scénario qui tient sur un timbre poste, il fallait être rapide. Aussitôt dit, aussitôt fait. 40% du temps consiste à poser les enjeux : Camilla une pouffe blonde (et donc elle survivra puisque ce sont toujours les moins méritants intellectuellement qui s’en sortent), Roger son copain, qui est un beauf (et donc qui va mourir sous nos hourra), Mia, une amie de Camilla, une brune (t’es morte aussi) et Jorgen, le frère de Mia. Bon lui aussi il meurt de toute façon, mais c’est con, il était rigolo.
Les 60% restants sont une « poursuite » dans la forêt à base de sifflets et de coups de cor. Des fois un coup de fusil, un râle…
On s’attend à voir surgir Sébastien Patoche au détour d’un fourré entonnant sont fameux « Pan, pan pan, j’lui mettrais bien une cartouche ! ». Mais non.
Pas de pièges sophistiqués comme le laisse penser la jaquette, ce sont des chasseurs avant tout. Des vrais, qui tuent de la galinette cendrée. Ils sont méthodiques en plus puisque le résumé nous apprend qu’ils « les assomment un par un ». Ça ne rigole pas en Norvège. En comme ce sont des sadiques, ils les esseulent à 3 dans la forêt. Là je ne comprends pas comment on peut être esseulé à 3…
Bref. Tout comme l’automne, c’est monotone. Mais pas trop puisque le temps passe vite !
Donc rien de bien original dans ce film, tout est honnête : les comédiens, les effets spéciaux, la durée, l’image et le son. Techniquement le BluRay est bon, l’image est plutôt détaillée et le son se limite à du DTS Stéréo, ce qui en dit long sur les ambitions du film.
En gros, c’est le genre de film qu’on ne regrette pas d’avoir vu et qu’on ne regrette pas de ne pas avoir vu.
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